L’assemblage de papier et de cordelettes que Manu Prakash sort de sa poche n’impressionne pas. Et en un sens, c’est normal. Il ne s’agit que de matériel que n’importe qui pourrait trouver dans un magasin de bricolage pour 20 cents. Cependant, ce que le bio-ingénieur de Standford a entre les mains relève d’un petit miracle. Prakash appelle ce dispositif le Paperfuge. Comme la centrifugeuse, il permet de faire tourner du matériel biologique en milliers de tours/minute. Ce qui le différencie de la machine classique est qu’il ne nécessite aucune électricité, pas de machines compliquées, de pièces de rechange coûteuses et le faire fonctionner ne coûte rien. Il s’agit d’une étape clé dans le diagnostic d’infections telles que la malaria ou le VIH, notamment pour les pays en voie de développement.
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Pour consulter l’article scientifique paru dans Nature Bioengineering: Hand-powered ultralow-cost paper centrifuge