La sous-alimentation est une atteinte aux droits de l’homme et à sa dignité. Si la situation mondiale s’améliore légèrement, l’Afrique est le seul continent où la sous-alimentation chronique a progressé ces vingt dernières années, atteignant 223 millions de personnes en 2013.
Le continent africain continue à importer 40 % de ses denrées alimentaires, alors que c’est l’une des régions les plus fertiles de la planète qui abrite 60 % des terres arables inexploitées au monde.
Investir dans l’agriculture est un des moyens les plus efficaces pour réduire la faim et la pauvreté.
Dans le débat concernant le type de modèle agricole à promouvoir en Afrique subsaharienne pour satisfaire les besoins en alimentation, l’auteur de cet article veut montrer que l’agroécologie peut constituer une alternative crédible pour répondre aux enjeux multidimensionnels de la sécurité alimentaire, face au modèle dominant de la révolution verte articulé autour de l’augmentation des rendements.
Je vous propose le lecture de l’article suivant sur le sujet:
Sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne : faut-il une rupture dans le modèle agricole ?
par Cédric Egal
Policy Briefs N°04/2012. Iddri, 2012. 6 p.